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Prataine
16 janvier 2010

Obscénité

Ayant constaté les difficultés de l'image excessive qu'il donnait, le "vrai-faux" président français  ne renonce pas à la main-mise sur les rouages de l'état, et à la subversion des institutions.  Après la dérive de  la fonction présidentielle, le remaniement du conseil constitutionnel, à noter au passé, à suivre au futur immédiat.

L'incident provoqué par Vincent Peillon a immédiatement provoqué la colère de la Cour. ce qui frappe, ce sont deux paramètres caractéristiques du pouvoir en place en France :

1) L'indécence de la querelle et des intérêts locaux des clans au moment où  une grande catastrophe frappe tout un pays, et où tant de gens souffrent. Cette obscénité va de pair avec l'infantilisation de la vie politique, dont les professionnels français montrent la grande immaturité.

2) La pratique désormais systématique du langage inverti auquel on a donc habitué les français.
dernier épisode en date (mais les exemple s'accumulent) : "X Bertrand   a qualifié vendredi "d'exemple de lâcheté" l'absence de Vincent Peillon. "C'est un exemple type de lâcheté politique et de manipulation politico-médiatique", "en plus, c'est du trucage. M. Peillon est un manipulateur"."C'est une manipulation complète", "Comment faire parler de soi quand on n'a pas le courage d'aller débattre? Comment faire parler de soi quand on n'a pas d'idées à opposer à Eric Besson?"
Sans commentaire. Tout le propos, comme le flot de lieux-communs et d'opinionite aiguë déversé sur les forums de discussion, tient de l'inversion. Ceux qui ont rappelé ce qu'"était la "novlangue" doivent se réjouir : nous ne sommes plus dans l'hypocrisie mais dans le cynisme obscène.

L'idée de s'appuyer sur les médias publics pour cette offensive n'est pas nouvelle, mais confirmée. Arlette Chabot n'en est pas à son coup d'essai, exposant son effarante docilité.

Elle aura une médaille, et, peut-être, Moscovici.

On se demande en effet ce qui mine le PS français : décidé à se suicider, poussé en cela par la tactique d'abord habile, puis grossière, de l'ultra-droite au pouvoir. Le moins qu'on puisse dire, c'est que le PS tombe à pieds joints dans le piège tendu. Qu'elles qu'en soient les raisons de basse manoeuvres personnelles.

Ce pays qui pourrait bien se porter, faire exemple, porter de l'espoir, n'avait pas besoin de cet effondrement des valeurs et des repères démocratiques.  Nauséabond.






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Prataine
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