Saint Meirieu
Comment a-t-on pu en arriver là ?
Comment un pays peut-il se ridiculiser à ce point ? Devrons-nous émigrer en Allemagne ?
Pas seulement les "partisans", mais aussi les "médias" qui excitent l'imbécillité.
RJP
Exemple (Le Monde du jour!) A la Une > France
Sur le Web, les anti-mariage s'enflamment et les homosexuels disent leur malaise
publié le 16 janvier 2013 à 19:51
"Le printemps français". Chez certains opposants au mariage homosexuel, la griserie ne retombe pas après le succès de la manifestation de ce dimanche 13 janvier. Michel Janva, l'un des blogueurs du site site catholique d'extrême droite "Le Salon beige" n'hésite ainsi pas à comparer la mobilisation des "anti" à celle des peuples arabes contre leurs tyrans. Un message repris par Christine Boutin.
Ce ne sont pas les seuls. Un montage évocateur circule aussi sur les réseaux sociaux, qui compare la foule du Champ-de-Mars dimanche à des photos aériennes des masses assemblées place Tahrir en Egypte, ou marchant à Tunis ou à Tripoli contre leurs despotes. Avec, à chaque fois, une citation de François Hollande demandant à Ben Ali ou à Kadhafi "d'écouter son peuple".
Notre période est riche en nullités.
Nous avons trouvé significatif les récris de vieilles cocottes à propos de l'amusant post de Bruno Masure :
"Daniel Schneidermann cite, à l'appui de sa démonstration, une de nos grandes consciences qui est par ailleurs l'immense intellectuel de gauche que l'on sait et qui écrivait, dimanche dernier, dans un tweet de haute volée : "Quelqu'un peut-il abattre (sans sommation) ce tocard de FOG ?" (Bruno Masure)."
Cela reste entre eux! FOG n'a rien à nous dire.
Le paysage politique français est en pleine déconfiture. Après son ultra-droitisation, voici que l'UMP pourrait sérieusement penser à mettre à sa tête ce qui s'est fait de mieux sous la 5è République : un ancien premier ministre fantoche, qui a brillé par son absence et sa servilité, sous le sobriquet de "Fillon-la carpette", et couvert la dérive de la droite française, qui porte historiquement le poids de sa honte.
Mr "B" se vassalise à l'ultra-droite, Mr "B" baisse culotte ? quel beau message pour les jeunes qui veulent croire encore à quelque chose. Quel bel exemple pour la formation du citoyen!
Peut-il y avoir des mots assez durs pour désigner tout ralliement à l'ultra-droite (surtout sous cape de "socialisme" ou de "centrisme"!!!. Mais ce mr "B" avait déjà donné en rejoignant le gouvernement Sarkozy (et non pas Fillon, qui n'est que porte-parole).Entre l'ultra-droite et l'extrême-droite, il n'y a qu'un mince ruisseau d'infamie à franchir.
Ce pays n'a pas de président qui préside et se fait respecter.
Ce pays est entré depuis deux décennies dans une phase de honte. Comment peut-il s'en sortir ?
Aujourd'hui, nous avons entendu M. Méhaignerie suggérer que M. Bayrou pouvait rejoindre l'UMP. De quels droit ? Nous en sommes restés sur le cul.
Il se peut que M. Bayrou, après tant d'autres, trahisse à son tour. Mais ce n'est pas ce qu'il dit aujourd'hui.
Comment peut-on proposer à un "centriste" de rejoindre l'ultra-droite ? Quelle confusion, quel cynisme! Certes, d'anciens "centriste"s, d'anciens "socialistes", ont défroqué par opportunisme, avidité ou lâcheté. C'est un droit.
Mais il ne faut pas confondre les genres. Les "centristes" auraient été mieux avisés de se fendre d'une action humaniste pour un centre réel et une droite honorable plutôt que de s'assujettir - pour trois sous, un honneur, une place - à ce que la 5è république a produit de pire et de plus vulgaire. Pourquoi pas le FN, d'ailleurs ?
Prataine s'accocie à la Smeaine dela presse, grand moment dans l'hsitoire de l'école ultra-libérale et moment fort de l'émancipation citoyenne!
Semaine de la presse chère à Chatel, aimée de Sarkozy
http://semainepresse.canalblog.com/
La formule d'Abraham Lincoln est reprise par la presse du jour pour signifier le slogan de Mr Sarkozy en campagne :
"Le fil rouge de ce déplacement sera sur le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple", assure un conseiller, reprenant l’article 2 de la Constitution française.
L'ultra-droite deviendrait partageuse. Il s'agit donc d'un sommet dans le "discours paradoxal" et le "langage inversible" du néo-président français. Qui d'ailleurs ne gouverne pas mais dirige, et dont le "gouvernement" assure surtout des fonctions de relais et de porte-parole. Le peuple, là, ne gouverne en rien. Il n'est en rien gouverné, sur un bateau ivre, sans gouvernail ni gouverneur.